L'aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg ou EuroAirport (code AITA : EAP • code OACI : LFSB) est un aéroport international franco-suisse situé sur territoire français entre Bâle, Mulhouse et Fribourg-en-Brisgau, à la frontière tripoint entre la France, la Suisse, et l'Allemagne. Son statut d'aéroport « binational » implique la présence d'une partie suisse (code AITA : BSL • code OACI : LSZM) et d'une partie française (code AITA : MLH • code OACI : LFSB). Il s'agit du seul aéroport au monde à posséder ce statut. L'aéroport, son aérogare et ses pistes sont réparties entre les communes alsaciennes de Saint-Louis, Hésingue et Blotzheim.
Avec plus de 8 millions de passagers en 2018, il est le plus important aéroport du Grand Est, septième aéroport français, et le troisième aéroport de Suisse après Zurich et Genève. Il est la base principale des compagnies Easyjet Switzerland et TUIfly. Il dessert en particulier des destinations régulières d'Europe et du bassin méditerranéen et quelques autres destinations internationales.
Dans les années 1930, il apparaît aux autorités suisses que l'aérodrome de Bâle-Sternenfeld devient trop petit en raison de la hausse du trafic aérien et l'apparition d'appareils plus gros. Il est alors envisagé de construire un aéroport à cheval sur la frontière franco-suisse, sur les communes d'Allschwil en Suisse et Bourgfelden en France, mais le projet est abandonné en raison de la Seconde Guerre mondiale. Dès le conflit terminé, la France réserve l'emprise actuelle de l'aéroport, à charge de la Suisse de construire les infrastructures. Les travaux débutent avant la signature de l'accord et après deux mois, l'aéroport est inauguré le 8 mai 1946. Entre-temps, le premier appareil se pose sur les pistes le 2 mai. La Convention internationale est finalement signée à Berne le 4 juillet 1949.
Des travaux d'agrandissement sont entrepris, notamment avec la construction de la route douanière en 1952, la construction du terminal passager en 1970 et l'extension de la piste principale à 3 900 mètres de longueur pour accueillir les gros porteurs.
La numérotation des pistes est modifiée le 25 septembre 2008 : la dénomination technique de la piste principale (piste Nord/Sud 16/34) devient la piste 15/33, la nouvelle désignation prenant en compte les nouvelles valeurs de la déclinaison magnétique transmises aux aérodromes français par le Service d’Information Aéronautique (SIA).
Du 17 avril 2010 à minuit au 20 avril 2010 à huit heures, l'aéroport est contraint de fermer, tout comme la quasi-totalité des aéroports européens, en raison du passage d'un nuage de cendre volcanique émis par le volcan islandais Eyjafjöll.
En avril 2011, l'aéroport est le théâtre d'un fait divers avec le meurtre d'un contrôleur aérien alors qu'il allait prendre son poste dans la tour de contrôle. Un suspect, également contrôleur aérien à Bâle-Mulhouse, est rapidement identifié et activement recherché par les polices allemandes, françaises et suisses.
Depuis la fermeture de la liaison entre Strasbourg-Entzheim et Orly le 26 mars 2016 (Entzheim-CDG était fermé depuis avril 2013) et la fin du trafic commercial à Colmar-Houssen, l'Euroairport assure les dernières liaisons aériennes directes entre l'Alsace et Paris, dont il dessert les deux aéroports, CDG et Orly. Ces dernières sont en augmentation de 6 % par rapport à 2014, concurrençant le TGV.
La compagnie ASL Airlines Switzerland était basée à Bâle-Mulhouse jusqu'au 1er février 2018, date de sa disparition. Elle avait débuté ses activités en 1984 sous le nom de Farnair Switzerland SA. Rachetée le 19 octobre 2014 par le groupe concurrent irlandais ASL Aviation, Farnair Switzerland changeait de nom le 4 juin 2015 pour devenir ASL Airlines Switzerland.
L'EuroAirport est un établissement public franco-suisse. Son conseil d'administration est composé de huit membres français, huit membres suisses et deux représentants allemands, à titre consultatif. L'aéroport de Bâle-Mulhouse est binational dans son fonctionnement et son statut bien qu'il soit intégralement situé en territoire français (à noter que cet aéroport est unique au monde par ce statut),. Ainsi, la législation française s'applique en théorie en totalité à l'aéroport, mais en pratique, c'est surtout l'esprit bi-national qui domine depuis les années 1950, la moitié du site étant sous administration des douanes suisses. Dans cette zone, les autorités françaises concèdent à la douane suisse le contrôle des personnes et des marchandises. Ce dispositif, couplé à une route clôturée reliant directement cette zone à la Suisse (route dite douanière) et totalement déconnectée du réseau routier français, permet aux personnes transitant par l'aéroport en destination ou en provenance de la Suisse de ne pas être soumis à un double contrôle douanier, français et suisse, mais uniquement suisse,. Une situation semblable, mais inverse, existe à Genève, où une route douanière permet aux voyageurs français d’accéder directement à l'aéroport suisse,.
En 2011, la Dérogations au régime français de la sécurité sociale (11-12 avril 1961) de la convention franco-suisse signée en 1949 qui stipule que le droit du travail applicable au salarié soit celui de l'employeur en fonction de sa nationalité (suisse ou française) est remise en cause à la suite d'un arrêt de la cour de cassation française qui a rejeté le pourvoi d'un employeur suisse voulant se prévaloir du droit suisse dans une affaire de licenciement. Début juillet 2011, Philippe Richert, nouvellement nommé ministre des collectivités territoriales, propose l'établissement d'une convention de site pour les entreprises de la zone douanière suisse, devant remplacer la Dérogations au régime français de la sécurité sociale signé par les deux pays en 1961. Cette proposition, qui remet unilatéralement en question le traité de 1961, doit cependant encore être proposée aux autorités suisses.
En 2014, les autorités françaises et suisses ont repris les négociations en vue de modifier les stipulations de la convention de 1949 en matière de fiscalité applicable aux entreprises de la plate-forme aéroportuaire en appliquant une fiscalité française à toutes les sociétés de l'aéroport, ce qui constituerait la fin du statut binational de Bâle-Mulhouse. En 2014, 80 % du chiffre d'affaires de l'aéroport est généré par des sociétés suisses. Face à la réaction des autorités suisses, des sociétés et des compagnies opérant dans la partie suisse de l'aéroport comme Easyjet Switzerland, l'opérateur majoritaire sur l'aéroport, face à une possible application étendue de la fiscalité française - l'aéroport se situant intégralement sur le territoire français -, cette question figure à l'ordre du jour de la rencontre du 30 octobre 2014 entre le président de la République française, François Hollande, et le président de la Confédération suisse, Didier Burkhalter. Dans une lettre adressée au Conseil régional d'Alsace, le premier ministre, Manuel Valls, a confirmé que l'objet de la négociation est de stabiliser le régime fiscal applicable aux entreprises (à grandes majorités suisses) de l'aéroport et « qui constitue une infrastructure essentielle et qui représente un bassin d’emploi important en Alsace ».
Selon le rapport annuel 2017 d'EuroAirport, 65 entreprises opéraient dans le secteur douanier suisse de l’aéroport et comptaient 4 644 employés. Les entreprises implantées dans le secteur douanier français étaient au nombre de 57 et employaient 1 275 personnes. Enfin, l’administration binationale de l’EuroAirport employait 374 personnes.
L'aéroport est situé en territoire français en Alsace, à proximité du tripoint des frontières allemandes, françaises et suisses. Il est situé à 3,5 kilomètres au nord-ouest de la ville suisse de Bâle, à 20 kilomètres au sud-est de la ville alsacienne de Mulhouse et 46 kilomètres au sud-ouest de la ville allemande de Fribourg-en-Brisgau.
Lors de son inauguration en 1948, l'aéroport est situé sur la commune de Blotzheim. Mais à la suite de la fusion, en 1958, du quartier de Neuweg (dénommé à l'époque « Blotzheim-la-Chaussée ») avec la commune de Saint-Louis, l'aérogare est désormais située sur cette dernière commune, tandis que les pistes s'étendent sur les territoires communaux de Saint-Louis, Hésingue et Blotzheim.
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L'aéroport est constitué d'une jetée construite en 2001 pour Crossair (aujourd'hui disparue) et de deux terminaux, français (inauguré en 2002) et suisse (inauguré en 2005). L'investissement dans les nouvelles installations s'est élevé à 240 millions d'euros dont un tiers a été financé à part égale par les collectivités françaises et suisses.
Outre l'aérogare destinée aux passagers, l'aéroport dispose d'une gare de fret, d'où opèrent les sociétés DHL, FedEx, UPS, TNT, Air France Cargo et Swissport, et d'une zone industrielle affectée à la maintenance et à l'aménagement des avions d'affaires. Cette dernière a connu une forte expansion depuis 2008. Ainsi les activités industrielles des entreprises Air Service Basel, AMAC Aerospace et Jet Aviation dans l'enceinte de l'aéroport forment un centre de compétence ultraspécialisé dans les domaines de l'aménagement et de l'entretien des avions privés. Ces sociétés emploient au total plus de 2 000 collaborateurs. L'aéroport accueille également des services d'utilité publique : l'école de pilotage (Flugschule) et la Garde aérienne suisse de sauvetage (REGA).
En 2013, l'aéroport lance un chantier de 43 millions d'euros permettant d'agrandir les infrastructures destinées au fret aérien, et deux aires de stationnement spécifiquement destinées aux avions cargo. Le chantier est prévu pour s'achever fin 2014.
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(juillet 2019).
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L'aéroport de Bâle-Mulhouse est la septième plate-forme aéroportuaire de France et la troisième de Suisse avec 8,6 millions de passagers en 2018, dont 52 % de nationalité suisse.
Son unique aérogare peut accueillir 6 à 8 millions de passagers. La plate-forme aéroportuaire compte en outre deux pistes de dimensions respectives 3 900 × 60 m et 1 820 × 60 m, une aérogare de fret et une zone d'entretien. En 2012, la plate-forme compte 5 850 emplois directs. Outre l'aéroport lui-même et les compagnies aériennes, on trouve parmi les gros employeurs du site Jet Aviation, Lufthansa Technik (en), AMAC Aerospace et Air Service Basel (implanté sur la plateforme spécialement pour la maintenance de l'Airbus A380). L'EuroAirport a été désigné] « plus grande plateforme aéroportuaire mondiale de maintenance aéronautique et privée », à raison de plus de 50 avions par mois].
La compagnie aérienne britannique à bas prix easyJet et en particulier sa franchise suisse Easyjet Switzerland, arrivée à l'aéroport en 2005, assurait en 2015 environ 57 % du volume passagers de l'aéroport avec 4 millions de billets vendus (dont 367 000 pour Berlin, 228 000 pour Londres et 187 000 pour Barcelone).
En décembre 2016, les top compagnies de l'aéroport sont : Easyjet (60 %, + 9 % de croissance et une moyenne de 90 % de taux de remplissage) / Wizz Air (302 000 passagers) / Air France KLM / Lufthansa etc.
Top destinations : Londres (620 000) / Berlin (412 000) avec baisse de 2 % / Amsterdam (397 000, + 10,5 %) / Barcelone (323 000, + 21 %).
Année | Évolution du trafic passagers, [passagers] |
Évolution du trafic fret avioné [tonnes] |
||
---|---|---|---|---|
Total | Évolution | Total | Évolution | |
2018 | 8 575 064 | +8,7 % | 110 129 | -1,9 % |
2017 | 7 888 725 | + 7,9 % | 112 283 | + 10,8 % |
2016 | 7 314 269 | + 3,6 % | 101 300 | + 0,2 % |
2015 | 7 061 059 | + 8,2 % | 101 050 | + 2,9 % |
2014 | 6 523 874 | + 10,9 % | 98 175 | + 5 % |
2013 | 5 880 771 | + 9,8 % | 94 000 | - 1 % |
2012 | 5 354 758 | + 6 % | 94 346 | - 9 % |
2011 | 5 053 649 | + 22,4 % | 103 277 | - 4 % |
2010 | 4 129 186 | + 7,1 % | 107 607 | + 27 % |
2009 | 3 854 770 | - 9,5 % | 85 022 | - 16 % |
2008 | 4 261 992 | -0,3 % | 101 111 | - 6 % |
2007 | 4 272 904 | + 6,3 % | 107 309 | + 12 % |
2006 | 4 020 322 | + 21 % | 95 770 | + 15 % |
2005 | 3 315 696 | + 30 % | 83 580 | - 5 % |
2004 | 2 549 127 | + 2 % | 88 311 | + 9 % |
2003 | 2 489 676 | - 19 % | 81 277 | + 1 % |
2002 | 3 058 416 | - 14 % | 80 151 | - 30 % |
2001 | 3 550 696 | - 6 % | 114 269 | - 8 % |
2000 | 3 783 527 | + 5,6 % | 124 427 | / |
1999 | 3 581 934 | + 18,5 % | / | / |
1998 | 3 020 311 | + 13 % | / | / |
1997 | 2 666 766 | + 8,6 % | / | / |
1996 | 2 453 411 | + 4 % | / | / |
1995 | 2 357 857 | / | / | / |
Plusieurs compagnies aériennes de transport de passagers utilisent la plateforme aéroportuaire, parmi lesquelles certaines ont choisi d'implanter des comptoirs attachés au troisième niveau de l'aérogare : Aigle Azur, Air France, Air Transat, Austrian Airlines, British Airways, Brussels Airlines, Iberia, EasyJet, Easyjet Switzerland, Hop!, KLM, Lufthansa, Pegasus Airlines, Ryanair, Tap Air Portugal, TUIfly, Turkish Airlines, Vueling, Eurowings, Orange2Fly et Wizz Air,.
La compagnie à bas coût EasyJet et en particulier Easyjet Switzerland, présente depuis 2005, a choisi dès 2010 de renforcer sa présence, politique continuée en 2012, préférant même cette destination à celle de l'aéroport international de Zurich pour en faire sa seconde base suisse, la compagnie générant à elle seule 61 % du trafic en 2016.
La plateforme était aussi la base de l'ancienne compagnie charter Hello et l'une des trois bases de l'ancienne compagnie Swissair. Swiss International Air Lines a cessé toutes ses opérations depuis l'aéroport de Bâle-Mulhouse le 31 mai 2015.
Compagnies | Destinations |
---|---|
Aegean Airlines | En saison : Athènes E.-Venizélos |
Aigle Azur | Alger-H. Boumédiène, Constantine - M. Boudiaf, Oran - A. Ben Bella, Sétif (suspendus) |
Air Algérie | Constantine - M. Boudiaf |
Air Arabia Maroc | Agadir-Al Massira, Casablanca-Mohammed-V |
Air France exploité par Air France Hop | Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly |
Air Transat | En saison : Montréal (P.-E.-Trudeau) |
Albanwings | En saison : Tirana |
Alk Airlines | Charter : Priština |
Austrian Airlines | Vienne-Schwechat |
British Airways | Londres-Heathrow |
Brussels Airlines | Bruxelles-National |
Condor | En saison charter : Dubaï Al Maktoum |
easyJet |
|
easyJet Switzerland |
En saison :
|
Eurowings | Düsseldorf, Palma de Majorque, Priština |
Iberia | Madrid-Barajas |
KLM exploité par KLM Cityhopper | Amsterdam-Schiphol |
Lufthansa Regional exploité par Lufthansa CityLine | Francfort, Munich-F. J. Strauß |
Nouvelair | En saison : Djerba-Zarzis, Monastir |
Onur Air | En saison : Bodrum-Milas |
Orange2fly | Charter : Priština |
Pegasus Airlines | Istanbul-S. Gökçen En saison : Izmir-A. Menderes |
Ryanair | Dublin |
SunExpress | Antalya, Izmir-A. Menderes |
TAP Air Portugal | Lisbonne-H. Delgado |
TUIfly |
En saison :
|
Turkish Airlines | Istanbul |
Vueling | Barcelone-El Prat |
Wizz Air |
|
Édité le 31/03/2019
Il existe des lignes d'autobus suisses (BVB) et françaises (Distribus) qui desservent l'aéroport. Ces lignes effectuent notamment la liaison avec les gares de Bâle CFF, de Bâle SNCF et de Saint-Louis. L'Airport Bus relie l'EuroAirport à la gare centrale d'omnibus de Fribourg-en-Brisgau. Depuis juin 2016, FlixBus effectue un arrêt à l'Euroairport sur la ligne Zurich - Strasbourg - Francfort/Main.
Il est projeté qu'une ou deux lignes du tramway de Bâle puissent relier l'aéroport à Bâle via Saint-Louis à l'horizon 2030.
Un raccordement ferroviaire est prévu pour relier l'aéroport à la ligne Strasbourg - Bâle. La mise en service de cette nouvelle ligne d'environ sept kilomètres est prévue à l'horizon 2025. Les études ont lieu jusqu'en 2013 sous la tutelle de Réseau ferré de France (aujourd'hui SNCF Réseau). La gare sera prévue pour pouvoir accueillir des TGV. La gare sera desservie par deux trains régionaux par heure et par sens en heure creuse et jusqu'à quatre trains par heure et par sens en heure pleine.
Le rapport dit « Duron » publié début 2018 estime que le projet n'est pas prioritaire. Par conséquent plusieurs élus alsaciens se mobilisent pour que l’État français finance malgré tout une partie du projet (50 à 70 millions d'euros sur les 250 millions nécessaires). La Suisse a en effet déjà prévu d’inscrire sa participation financière dans un programme d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire qui sera examiné par l'Assemblée fédérale en 2019. L'Union européenne devrait également financer environ 20 % du projet soit 50 millions d'euros. Les travaux pourrait débuter en 2021 pour une mise en service prévue en 2027.
C'est depuis l'ancienne piste 16 (actuellement piste 15) qu'a décollé le 26 juin 1988 l'Airbus A320 ayant assuré le vol AF296 qui s'est écrasé à Habsheim.
Le 15 mai 2003, un petit avion de tourisme de type Piper PA-34 sort de la piste 15 au décollage. Aucun mort ou blessé n'est à déplorer.
Le 28 janvier 2004, un Embraer 145 opérant le vol AF5416 en provenance de Lyon sort de la piste 15 à l'atterrissage. Aucun des 22 passagers et des trois membres d'équipage n'est blessé.
Le 25 juillet 2006, un Piper PA-34 perd sa roulette de nez à l'atterrissage. Le pilote n'est pas blessé, et l'avion est évacué à temps pour la reprise du trafic.
Le 23 juillet 2007, un avion monomoteur « Express » de construction personnelle (classe Expérimental) immatriculé en Suisse s'est écrasé quelques secondes après son décollage, après avoir touché un immeuble dont le toit a pris feu (Roggenburgstrasse, Bâle) (ce vol avait été programmé pour célébrer le 80e anniversaire de la traversée de l'Atlantique en 1927 par Charles Lindberg). Le pilote est décédé et, sur les lieux de l'accident, trois autres personnes ont été légèrement blessées.
Le 4 août 2008, un avion privé en provenance d'Olbia a dû être tracté hors de la piste, victime d'un éclatement de pneumatique. Il n'y a eu aucun blessé.
Le 29 février 2008, un avion Dash 8 de la compagnie aérienne Lufthansa, en provenance de Munich, a été victime d’un éclatement de pneumatiques lors de son atterrissage en piste 16 à 22 h 48 (heure locale). En conséquence, l’avion a été immobilisé sur la piste et les 40 passagers ont été amenés par bus jusqu’à l’aérogare. Par la suite, l'appareil a été tracté jusqu’à son poste de stationnement ; l’incident a entraîné la modification temporaire de la gestion opérationnelle de la plate-forme, avec deux atterrissages en piste 26 et deux décollages depuis une bretelle intermédiaire en piste 16.
Le 7 décembre 2016, un avion de tourisme, un bimoteur Piper PA-34, s'est écrasé en bout de piste 15, en tentant d'atterrir avec un épais brouillard. L'appareil s'est alors embrasé, provoquant le décès du pilote.
Le seul Super Constellation enc