Les catacombes de Paris, terme improprement utilisé pour nommer l'Ossuaire municipal, sont d'anciennes carrières souterraines de la fin du Шаблон:XVIIIe siècle situées dans le 14Шаблон:E arrondissement de Paris, reliées entre elles par des galeries d'inspection. D'environ 1,7 kilomètre de long, situées à 20 mètres sous la surface, elles peuvent être officiellement visitées à partir de la place Denfert-Rochereau.
Cette partie visitable ne représente qu'une infime fraction des vastes carrières souterraines de Paris.
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Vers la fin du Шаблон:XVIIIe siècle, pour faire face à la saturation des cimetières parisiens, la décision fut prise de déplacer les ossements des fosses communes dans les carrières souterraines. Ce travail fut réalisé sous la direction de Louis Thiroux de Crosne, lieutenant général de police. On estime à près de 6 millions le nombre de dépouilles qui ont ainsi été déplacées dans une série d'ossuaires qui existent encore sous Paris. Parmi eux, on peut notamment citer tous les grands noms de la Révolution française. Charles Axel Guillaumot se chargera du transfert des ossements, tandis que son successeur, Louis-Étienne Héricart de Thury, en 1810, aménagera les Catacombes et leur donnera leur aspect actuel.
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Depuis les années 1960, il existe une certaine forme d'engouement pour la visite des catacombes non officielles. Cette activité consiste à emprunter d'autres chemins que ceux balisés pour les visites officielles, en exploitant les puits d'accès de la voie publique, voire les accès souterrains à partir de caves, réseaux de transports en sous-sol, etc. Ces entrées sont en règle générale d'accès interdit. Les visites dans les anciennes carrières de Paris sont pratiquées par ceux qui se surnomment eux-mêmes cataphiles : est cataphile celui qui possède une certaine connaissance des galeries ainsi que des rares entrées qui n'ont pas été condamnées par du béton ou dont les échelons ont été sectionnés et les plaques d'accés soudées.
On remarque l'émergence d'un "monde parallèle" s'étant étendu au fil des années, avec sa communauté plurielle, ses règles et ses conflits. Quelques exemples :
Cependant, la brigade sportive de la police nationale mise en place dès 1980 dirigée par Jean-Claude Saratte, patrouille dans les catacombes pour faire respecter l'arrêté du 2 novembre 1955, qui interdit à toute personne étrangère au service officiel ou en dehors des circuits balisés de circuler dans les carrières souterraines de la ville de Paris. Des amendes de 38 € ou plus peuvent être délivrées. Depuis 2007, une comparution devant le tribunal de police peut-être engagée. Accéder aux catacombes via une voie ferrée appartenant à la SNCF est punissable d'une peine maximum étant de 3750€ d'amende et 6 mois d'emprisonnement (Loi n°1845-07-15 du 15 juillet 1845 sur la police des chemins de fer).
Les Catacombes désignent ainsi, par un usage abusif du terme, le réseau de galeries dans les anciennes carrières souterraines de calcaire. Près de 300 kilomètres de galeries s'étalent ainsi sous Paris intra-muros sur parfois 3 niveaux de carrières. La profondeur moyenne est d'environ 20 mètres sous terre. Le Calcaire ainsi extrait, à l'époque, a permis d'ériger les monuments ou immeubles parisiens. Mais il existait aussi des vides souterrains constitués par les anciennes carrières de gypse (au pied du Sacré-Cœur, par exemple). Ces vides sont quasiment tous comblés ou foudroyés (carrière volontairement effondrée par explosion des piliers). Seule subsiste la grotte des Buttes-Chaumont qui est, en réalité, une partie d'une ancienne carrière souterraine.
Les catacombes parisiennes sont donc un haut lieu historique à respecter. , barrière de Denfert, aujourd'hui entrée des catacombes]] Lieux notables :