Le château de Colpach etait une forteresse du XIVe siècle située à Colpach-Bas dans l'Ell. Rebâti au XVIIIe siècle, il est devenu un centre de convalescence géré par la Croix-Rouge.
Le château était initialement une forteresse médiévale similaire au château de l'Ell et d'Everlange. À partir de 1628, le château appartenait aux Pforzheim qui l'ont converti en manoir vers 1747.
Le château de Colpach commença par obtenir une vraie signification culturelle et sociale dans l'histoire du Luxembourg moderne avec l'union du baron Henri-Édouard de Marches (1820-1873), seigneur de Guirsch, premier-lieutenant des hussards du duc Ferdinand de Saxe-Cobourg au service de l'Autriche, et de Marie-Anne Cécile Papier (1845-1915) de Luxembourg, issue d'une famille bourgeoise aisée disposant de ramifications et de relations multiples dans le pays, en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Dès 1871, les de Marches-Papier firent venir à Luxembourg le jeune peintre hongrois Mihály Munkácsy (1844-1900). En outre, le château de Colpach accueillit dans ses murs et dans son parc progressivement aménagé la haute société bourgeoisie luxembourgeoise, mais aussi des hôtes étrangers de marque, comme le marchand de tableaux Charles Sedelmeyer, les peintres László Paál et Wenzel de Brozik, le sculpteur Stanislas Lami, le violoniste Jenő Hubay, le cardinal hongrois Haynald et surtout Franz Liszt qui y séjourna du 5 au 20 juillet 1886. À cette occasion, il donna son dernier récital au Casino Bourgeois à Luxembourg le 19 juillet,,.
Après avoir également appartenu à Émile Mayrisch, l'un des fondateurs de la sidérurgie luxembourgeoise, notamment du groupe Arbed, aujourd'hui Arcelor-Mittal, le château fut donné par sa veuve Aline Mayrisch, née Aline de Saint-Hubert, à la Croix-Rouge luxembourgeoise qui l'exploite de nos jours en tant que maison de repos et de convalescence. Émile Mayrisch et Aline de Saint-Hubert reposent dans le parc du château.
L'édifice est classé monument national depuis 2002.