Grotte aux Fées

La grotte aux Fées est une grotte touristique située au-dessus de la commune de St-Maurice dans le canton du Valais en Suisse. Les visites sont possibles de mi-mars à mi-novembre, et uniquement sur inscription préalable durant la période hivernale.

Description

La grotte aux Fées est l'une des cavités naturelles qui parcourt la falaise dominant le village de Saint-Maurice. La galerie principale a été aménagée pour le tourisme sur une distance de 504 mètres et conduit à une cascade plongeant dans un lac de 75 m2 après 77 mètres de chute. À 450 mètres de l'entrée, la Galerie des Morts se développe sur une longueur de 480 mètres et débouche sur une galerie artificielle d'environ 490 mètres permettant de raccorder le fort de Cindey au fort du Scex en passant par la Grotte aux Fées. Au sommet de la cascade, la cavité se poursuit par la Galerie Virieux s'étendant sur 1'798 mètres. Enfin, la grotte aux Fées forme avec la grotte de St-Martin n°1 le Réseau Grotte aux Fées - St-Martin dont le développement total est de 3'630 mètres pour une dénivellation de 249 mètres (+166, -83).

Toponymie

Elle a longtemps porté le nom de Trou aux Fayes (faye signifie mouton en patois) car les bergers y cachaient leur troupeau les jours d'orage. Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, la cavité était communément appelée Trou des Fées par les habitants de la région. Ce n'est qu'après l'aménagement de la galerie touristique que le nom définitif a été adopté afin de rendre ce lieu plus poétique en pleine période romantique.

Par le passé, plusieurs portions de la grotte ont été désignées sous des termes relatifs à l'Enfer (Marmite du Diable, Pont du Diable, Styx, Grotte du Tartare, Galerie des Morts).

Histoire

Antiquité

À proximité du pavillon, les travaux d'aménagement de la terrasse permirent de mettre au jour une faucille datant de l'âge du fer, un pavage de grosses dalles recouvrant des cendres ainsi qu'un mur cyclopéen qui semblerait être un rempart celte. A l'Époque romaine, la cavité servit probablement de refuge pour la population locale face aux invasions barbares des Cimbres ou des Teutons (D. Fournier rapportait notamment que l'inscription latine Carolvs Rex pu être observée sur l'une des parois de la grotte). Ce point de vue fut toutefois contesté par le Chanoine I. Mariétan en raison de l'inhospitalité des lieux (inondations et remplissages). En effet, aucune « trace d'ossements d'animaux ou de vestiges de l'industrie humaine » n'a été retrouvée dans les gravas, hormis un crâne humain découvert le 10 avril 1864 par le major de Quartéry et qui serait attribué à Berthea. La légende voudrait que cette femme fut l'épouse « d'un des légionnaires thébains martyrisés à Vérolliez, qui après le massacre, vint se réfugier et mourir dans la grotte ».

Moyen-âge et temps modernes

En 940, les chanoines de l'abbaye de St-Maurice y auraient caché leur trésor afin de le protéger du pillage des Hongrois et des Sarrasins. Bien plus tard, des inscriptions furent réalisées à l'aide de débris de poteries de terre cuite par deux Révérends Pères Capucins (MM. Basile et Corneille) en 1643 et 1646.

Époque contemporaine

En 1798, Chr. Des Loges mentionnait dans l'un de ses ouvrages « un grand enfoncement dans le rocher appelé le Trou des Fées ». En 1813, il décrivit brièvement la cavité (surnommée Grotte du Tartare):

« Par des communications comme à Arcy on va de voûte en voûte et l'allée se partage enfin; l'une suit la droite et l'autre tire à gauche. Des réservoirs d'eau serrés entre des fentes de la montagne laissent échapper dans le bassin du couvent une eau scleniteuse [séléniteuse] et crue, elle ronge le fer, et les goëtres [goîtres] abondent en ville. Les habitants de Varossa [Vérossaz] en fossoyant s'aperçoivent [sic] d'un vide dans l'intérieur de cette montagne, elle s'écroulera tôt au tard sur St-Maurice ».

Exploration

Galerie touristique - Galerie des Morts

En 1831, deux spéléologues bernois, MM. Haller et Ott, explorèrent la grotte jusqu'à une portion très étroite de la cavité appelée Galerie du Défilé à 650 mètres de l'entrée environ et gravèrent leurs noms dans la roche à l'endroit même où ils furent contraints d'arrêter leur progression.

Plusieurs tentatives d'exploration de la Galerie des Morts furent mises en échec par un phénomène de gaz extincteur se manifestant après 500 à 600 mètres de progression et faisant s'éteindre tous les moyens d'éclairage utilisés (bougie, allumettes, lampe à huile, feu de Bengale, lance à feu). En effet, le 1er juin 1864, MM. le major de Quartéry, Ch. Stockalper, J. Stockalper, le chanoine Money ne purent dépasser que de 100 à 150 mètres le point habituel de la visite situé à 800 mètres environs. Cette curiosité fit l'objet d'une étude réalisée en 1864 par F. Forel qui en attribua la cause à la composition de l'air stagnant dans la galerie (82,66 % N, 15,35 % O2, 1,99 % CO2). 750 mètres de galeries furent explorés jusqu'alors par le professeur et il estimait y avoir pénétré jusqu'à 1 000 mètres au cours de deux expéditions réalisées durant l'été 1864. On envisagea alors d'utiliser la lampe photo-électrique nouvellement développée par MM. Dumas et Benoit. ingénieurs des mines,. Le 21 avril 1881, un groupe de 31 personnes s'enfonça dans la grotte sous les ordres de MM. le colonel De Cocatrix, le major Ad. De Stockalper et le caporal E. Chappex. Seul 8 intrépides prolongèrent l'expédition sur les 200 derniers mètres « à la lueur d'une lumière vacillante et terne, toujours sur le point d'expirer » mais leur lampes leur faisant finalement défaut, ils furent obligés de rebrousser chemin en ne comptant que sur le fil d'Ariane pour revenir sur leurs pas. Le 3 août 1886, Ch. Hermite, G. Hermite, F. Jacot et F. Maret utilisèrent une lampe à incandescence et parvinrent jusqu'à une portion inexplorée de la grotte où ils laissèrent un message dans une bouteille comme preuve de leur passage. Le 1er, 21 et 22 mars 1917, le Chanoine I. Mariétan et quatre de ses élèves s'essayèrent eux aussi à l'exploration de la Galerie des Morts. Après 850 mètres de progression difficile, ils parvinrent au terminus actuel et y découvrirent le nom du professeur Forel gravé sur un gros bloc. Les quatre individus explorèrent alors trois galeries secondaires. La première (Galerie des Marmites) et la seconde étaient obstruées par un bouchon de sable (dans cette dernière, ils constatèrent que le fil d'ariane d'une expédition précédente y subsistait encore). La troisième (Galerie de la bouteille) s'interrompit après 50 mètres sur une voûte-mouillante et ils y découvrirent le message-témoin laissé par leur précurseurs, 31 ans plus tôt.

Au cours de la première moitié du XXe siècle, la galerie touristique et la Galerie des Morts furent aménagées par l'armée suisse. La cavité fut prolongée en 1935-1936 par une galerie artificielle de 490 mètres permettant la communication entre les forts d'artillerie du Scex et de Cindey. La topographie de la Galerie des Morts fut réalisée en 1999 par le Groupe Spéléo Lausanne (GSL).

Galerie Virieux

Le 15 septembre 1867, le Chanoine M.-E. Gard, A. Morre et L. Ribordy profitèrent d'une période de sécheresse pour se faufiler dans un étroit passage momentanément accessible et tombèrent nez-à-nez avec un lac dans lequel se jetait une cascade dont l'origine se perdait dans la voûte loin au-dessus d'eux. Cette découverte permis à la grotte d'acquérir une renommée internationale et d'augmenter de manière significative le nombre annuel de visiteurs.

Le 31 janvier 1869, une première tentative d'exploration de la cascade fut réalisée, mais sans succès. En effet, l'échelle céda sous le poids d'un ouvrier dont la chute fut heureusement amortie par le lac.

Trop âgé pour réaliser lui-même l'ascension, le guide F. Maret dut se résoudre à déléguer cette tâche à son successeur A. Jacquemin. « Livrés à la seule ingéniosité humaine et à leur bravoure, [A. Jacquemin et D. Fournier] élevèrent au prix de peines et de périls inouïs, peu à peu, morceau après morceau, une longue théorie d'échelles en fer, en bois, agrippées parfois, simplement ajustées aussi ». Après de long mois d'effort, ils parvinrent à atteindre un premier entablement, mais le tumulte des eaux les obligea à attendre l'hiver pour poursuivre l'exploration. Le 17 janvier 1925, ils parvinrent finalement au sommet de la cascade, 77 mètres au-dessus du lac. Ils explorèrent la galerie supérieure durant plusieurs heures mais durent interrompre leur aventure, transit de faim et de froid. Le 29 janvier 1925, ils réitérèrent leur exploit et repoussèrent les limites de l'exploration précédente au cours d'une expédition de sept heures.

Le 11 janvier 1929, A. Virieux, F. L. Blanc (reporter à la Gazette de Lausanne) et C. Gos (photographe et alpiniste) se joignirent à eux pour explorer cette nouvelle galerie au cours d'une expédition qui s'interrompit après 7 heures en raison des conditions difficiles dans lesquelles ils évoluaient. Le 2 février 1929, une seconde expédition fut réalisée mais il durent rebrousser chemin une fois encore (l'altimètre indiquait alors 660 mètres, soit 135 mètres au-dessus du lac). Le premier croquis de la galerie supérieure fut réalisé par D. Fournier suite aux sorties du 13 et 23 décembre 1947.

Le 7 février 1954, 9 membres de la SSS-Valais (dont A. Grobet, président de la SSS de 1951 à 1959 et A. Exquis, président de la section cantonale) « dépass(èrent) le point extrême qui avait été reconnu par M. Fournier en 1924 », et atteignirent le fond après 8 heures 30 d'expédition. Un relevé plus précis de la cavité fut réalisé en 1956 par la SSS-Valais sur 230 mètres. La galerie fut à nouveau explorée en 1964 par les trois jeunes membres fondateurs du Spéléo-Club de la Vallée du Rhône (A. Flückiger, A. Chappex, F. Chappex),. La topographie complète de la Galerie Virieux fut réalisée lors de 4 sorties au printemps 1996 grâce à la collaboration du Groupe Spéléo Lausanne (GSL) et du Spéléo Club des Préalpes Fribourgeoises (SCPF).

Jonction avec la Grotte de St-Martin

Suite à l'ascension de la Cheminée des Valaisans de la Grotte de St-Martin n°1 avoisinante, les membres du Groupe Spéléo Rhodanien franchirent les trois siphons (SipuroChochotteCadeau) de la Galerie Hollywood et se retrouvèrent face à un passage muré durant la deuxième guerre mondiale (vraisemblablement par les lieutenants Perret et Torricelli sur ordre du colonel Hausmann). Le 1er mai 2010, C. Giroud, R. Waridel et D. Germano réalisèrent la jonction avec la galerie touristique, ce qui permis aux deux grottes de s'unir au sein d'un même réseau.

Grottine

La Grottine s'ouvre sur la gauche dans les escaliers situés derrière la grille du fort de Cindey. La galerie est mentionnée pour la première fois en 1865 par G.-A. Gielly qui écrit succintement: « La Grottine, ou petite grotte, [...] aboutit à un puisard profond appelé vulgairement La Marmite ». La cavité aurait été explorée en totalité durant la deuxième moitié du XXe siècle par F. Maret et le fils du comte Riant qui auraient atteint, selon leur dires, le niveau du Rhône. Toutefois, un « éboulement de rochers, qui s'est produit lors des travaux de captation des eaux de la ville en 1899, a obstrué ces souterrains ». En 1919, le chanoine I. Mariétan rédigea une brève description de la Marmite du Diable qui fut explorée sur une cinquantaine de mètres par deux de ses élèves, MM. Hartmann et Torrione, mais la progression fut stoppée nette par un gouffre trop profond pour ces aventuriers mal équipés. Depuis 2014, les membres du Groupe Spéléo Rhodanien sont occupés à des travaux de désobstruction et de pompage dans le siphon (Le Cloaque) situé à proximité du fond du puits.

Exploitation

Aménagement

Auparavant, la grotte avait un tout autre aspect. En effet, la cavité fut progressivement obstruée de sédiments charriés par les eaux et par différents éboulements intérieurs. Les concrétions pouvaient être abondantes par endroits mais celles-ci furent malheureusement pillées par des visiteurs peu scrupuleux et les cristallisations, particulièrement appréciées par les Anglaises, pouvaient être revendues « à un grand prix ».

En 1863, le Chanoine M.-E. Gard, professeur au Collège de l'Abbaye de Saint-Maurice, explora pour la première fois le Trou des Fées en compagnie de sa classe de philosophie. Persuadé de son potentiel touristique, il réussit à convaincre quelques amateurs de la ville d'acquérir le terrain dans le but d'exploiter la grotte au profit de l'orphelinat Sainte-Marie de Vérolliez. L'achat fut réalisé en 1863 pour un montant de 400 francs (dit La Râpe). Sous la direction du major de Quartéry, les travaux d'aménagement furent réalisés pour un montant de 5 600 francs. Une importante masse de sédiments fut évacuée pour faciliter le passage des visiteurs; on éleva une échelle de 18 barreaux pour atteindre le Pont du Diable à partir duquel on pouvait observer la Coupole de l'Horloge; un buffet (Le Reposoir) fut réalisé à 410 mètres de profondeur où les visiteurs pouvait déguster de la Malvoisie de Vétroz; Enfin, un pont armé d'une balustrade en fer fut aménagé pour traverser une modeste étendue d'eau.

Le 15 août 1864,, jour de l’Assomption, la grotte fut ouverte au public et le produit de la Grotte aux Fées (recettes et charité des visiteurs) entièrement reversé à l'orphelinat; le pavillon fut inauguré deux ans plus tard, en 1866. La découverte de la cascade en 1867 fut immédiatement suivie de travaux de minage pour en faciliter l'accès. Suite aux inondations de 1882 ayant perturbé l'exploitation de la grotte, les propriétaires prirent la décision de court-circuiter une portion de la cavité régulièrement noyée afin de l'assécher et d'éviter aux visiteurs de devoir la traverser à la barque ou sur les épaule du guide de la grotte. En effet, le niveau d'eau subissait des variations subites pouvant transformer la galerie en « grand bassin dont les eaux atteignaient parfois la hauteur de la voûte » formant un « lac » appelé Le Styx. Pour un montant de 3'000 francs, E. de Cocatrix réalisa une galerie artificielle de 55 mètres permettant l'écoulement des eaux dont les deux axes convergents se rencontrèrent le 11 avril 1883,. Enfin, le pavillon fut agrandit à une date incertaine, probablement entre 1907 et 1909.

Propriétaires

  • 1865-1934 : congrégation des Sœurs de Vérolliez.
  • 1934-1939 : Henri Chevalley, Casimir Coquoz, Ernest Coquoz et Georges Bochatey.
  • Dès 1939 : expropriation de la grotte par la Confédération.

Gérants

  • 1934-1947: Denis Fournier.
  • 1947-1951: Maurice Fournier.
  • 1951-1955: Famille Chabod.
  • 1955-1995: Yves Peney.
  • Dès 1995: Famille Crittin-Reynard.

Guides

François Maret

F. Maret (1847-1927) exerçait le métier de cordonnier lorsqu'il fut appelé à défendre les frontières du pays face à la retraite l'Armée de L'Est aux Verrières (NE) en 1871. Il vint ensuite habiter St-Maurice où il se mit au service de l'Orphelinat Ste-Marie de Vérolliez. Pendant 41 ans, il habita dans le pavillon de la grotte dont il fut un guide unanimement apprécié.

Augustin Jacquemin

A. Jacquemin (1877-1942) travailla tout d'abord comme domestique au pensionnat du Collège de l'Abbaye de St-Maurice. Il seconda F. Maret durant quelques années, puis assuma cette tâche seul après le décès celui-ci. En 1932], il fut l'un des protagonistes du roman Le Trésor de la Grotte d'André Virieux dont l'intrigue se déroule dans la cavité dont il était le gardien,. Avec son acolyte D. Fournier, il participa à plusieurs expéditions dans la galerie supérieure de la Grotte aux Fées et à la Grotte du Poteu, à Saillon. Lorsqu'en 1934 les Sœurs de St-Maurice cédèrent la concession à H. Chevalley, A. Jacquemin se retira à l'asile de vieillard de Vériolliez où il continua à rendre service à la Communauté. Il décéda à l'âge de 65 ans à la clinique de Saint-Amé après une courte maladie.

Denis Fournier

D. Fournier (1892-1946) reprit l'exploitation touristique de la grotte en 1937 et y installa un petit musée consacré aux vieux costumes, aux souvenirs militaires et au vieilles traditions. Il décéda prématurément à l'âge de 54 ans alors qu'il était occupé à des travaux d'arboriculture. Il laissa dans la peine une épouse et quatre enfants, parmi lesquels Maurice qui reprit la concession jusqu'en 1951.

Alexis Gex

A. Gex (1896-1964) était originaire de la commune de Mex où il exerça différentes fonctions administratives et fut guide de la Grotte aux Fées durant plusieurs années.

Visiteurs illustres

  • 1867 : Alexandre Gortchakov, ministre des Affaires étrangères russe de 1856 à 1882.
  • 1872 : la princesse Shafiq-Nur, épouse du Khédive d’Égypte Ismaïl Pacha.
  • 1872 : rumeur d'une visite de l'impératrice Eugénie et de son fils, le prince Napoléon,.
  • 1877 : Pierre II, empereur du Brésil, et son épouse.
  • 1882 : le prince Wilhelm von Hohenzollern.
  • 1888 : Marguerite de Savoie, reine d'Italie.
  • 1892 : Charles Buet, écrivain et journaliste français.
  • 1897 : E.-A. Martel, fondateur de la spéléologie moderne.
  • 1929: Joseph Joffre, général de l'armée française,.

Forteresse de Saint-Maurice

Le fort de Cindey fut construit entre 1946 et 1952 et celui du Scex par agrandissements successifs entre 1911 et 1952, avec la réalisation d'une galerie de jonction avec la Grotte aux Fées en 1935-1936. Au cours de la seconde guerre mondiale, l'exploitation touristique fut mise péril par la volonté d'expropriation de la grotte par les fortifications de Saint-Maurice afin de bénéficier d'un droit de passage exclusif, mais un terrain d'entente fut finalement trouvé entre les exploitants et l'armée suisse. La présence de l'armée a résolument bouleversé l'aspect initial de la cavité. En effet, d'importants travaux d'aménagement ont été réalisés: bétonnage du sol de la galerie touristique, mise en place d'échelles fixes permettant d'atteindre le sommet de la cascade, éclairage de la Grotte aux Fées et de la Galerie des Morts. L'activité militaire s'est arrêtée en 1995 et la visite des forts est désormais possible depuis 2002 par l'intermédiaire de la Fondation Forteresse historique de Saint-Maurice.

Réservoir

Le 12 janvier 1898, une convention fut signée entre la municipalité et la supérieure de l'orphelinat pour permettre l'adduction des eaux pour les fontaines, les hydrants et la consommation d'eau potable de St-Maurice. En contrepartie, les exploitants reçurent des droits sur les trois sources de la forêt de la Crosettaz ainsi qu'un dédommagement de 1'500 francs. Une galerie artificielle de 263 mètres faisant office de réservoir fut creusée entre le lac et l'entrée de la grotte et une fontaine construite à l'entrée de la grotte. Toutefois, ce réservoir devint rapidement désuet car il ne parvenait pas à couvrir les besoins de la ville.

Voir aussi

Articles connexes

  • Spéléologie
  • Spéléologie en Suisse
  • Grotte de St-Martin

Liens externes

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Trucs et astuces
Maria Pahomova
20 october 2013
Потрясающее место. Можно загадывать желание. По пути в грот находится небольшой замок с выставкой картин швейцарского автора комиксов.
5.7/10
1 246 personnes ont été ici
Carte
Route du Chablais 1, 1890 Saint-Maurice, Suisse Itinéraire

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