Le Kyōto-gosho (Шаблон:Lang en japonais) est le palais impérial de Kyōto au Japon qui servit de résidence officielle de l'Empereur jusqu'en 1868 au début de l'ère Meiji. Cette année-là, Tōkyō (ancienne Edo) devint la nouvelle capitale japonaise et la cour impériale migra alors vers le Château d'Edo (ancien siège des shogun) qui fut rebaptisé Kōkyo, afin d'en faire la nouvelle résidence de l'Empereur. Depuis le Kyōto-gosho n'est plus qu'une résidence secondaire de la famille impériale. Cependant, les cérémonies de couronnement des Empereurs Taishō (Yoshihito) et Shōwa (Hirohito) eurent lieu au palais.
Aujourd'hui, le parc est ouvert aux visiteurs et l'Agence impériale organise également plusieurs fois par jour des visites guidées des bâtiments.
Le Kyōto-gosho est le plus récent des palais impériaux, construit à proximité de la partie nord-est de la vieille capitale de Heian-kyō (actuel centre-ville de Kyōto), depuis l'abandon du Palais Heian (Шаблон:Lang, daidairi) résidence officielle des Empereurs datant de l'Époque de Heian.
Le palais est situé dans le Kyōto Gyoen (Шаблон:Lang), il date de l'Époque d'Edo et occupe une surface de 51 hectares de forme rectangulaire cernée d'une enceinte de torchis de Шаблон:Unité de long du Nord au Sud et Шаблон:Unité d'Est en Ouest. La résidence impériale proprement dite, couvre 11 hectares. Le parc contient également deux autres résidences de l'empereur, le Sentō-gosho (palais impérial Sentō) et le Ōmiya-gosho (palais Ōmiya). Les résidences des nobles de la Haute cour se trouvaient également à l'intérieur de la zone fortifiée, elles furent détruites lorsque la cour impériale déménagea à Tōkyō.
Le Palais impérial fut localisé dans cette zone après l'abandon du daidairi à la fin du Шаблон:S. Cependant, il fut la résidence de facto de l'Empereur Takakura lorsque celui-ci s'y réfugia après son abdication en 1180. Celui-ci devint alors une simple résidence secondaire ou sato-dairi (Шаблон:Lang). Cette partie de la ville fournira souvent à l'empereur de puissantes familles. La résidence impériale actuelle est une héritière directe - après des reconstructions successives - du palais de l'une de ces sato-Dairi, les Tsuchimikado Dono (Шаблон:Lang) du clan des Fujiwara.
Le château, parmi les plus anciens et les plus importants du Japon, a été détruit par le feu et reconstruit à plusieurs reprises au cours de son histoire. Il fut reconstruit à huit reprises, dont six fois durant 250 ans de la période Edo.
Le palais actuel a été achevé en 1855, après avoir été incendié au milieu du Шаблон:S et reconstruit sur les ordres de Matsudaira Sadanobu. On tentait alors de reproduire l'architecture shinden-zukuri (de style shinden) de la période Heian. Ce style est représenté par les chemins couverts qui permettent le passage entre les bâtiments, le cloisonnement des pièces avec sur le sol du parquet et des tatamis pour s'assoir ou dormir. Ce style est souvent utilisé par la noblesse ou les Samuraïs de hauts rangs du Шаблон:S. L'inconvénient de ce style architectural est son manque de protection contre le froid, ce qui oblige les personnes à se couvrir.
Le Gyoen dispose de neuf portes d'entrée, chacune d'elle correspondant à un rang de la noblesse royale. L'imposante porte Kenreimon avec son toit en bois de cyprès soutenue par quatre piliers, située dans le mur sud, est réservée à l'empereur. Puis, viennent celles pour les messagers, pour les ministres, les hommes de loi, les nobles de la famille royale, une pour les enfants de la famille royale, une autre pour les domestiques et deux portes pour l'accès à la résidence de l'impératrice.
Dans l'enceinte du palais la sécurité de la vie privée a été renforcée par les emplacements des bâtiments. Le Résidence impériale comprend, entre autres :
À l'extérieur, des espèces rares de bambous ont été plantées. Le bâtiment fut par la suite utilisé pour divers rassemblements et réunions.
À ces salles viennent s'ajouter les appartements de l'empereur, ceux de l'impératrice et des concubines, puis un certain nombre de résidences pour les hauts aristocrates et les fonctionnaires du gouvernement. En face du Kogosho se trouve un jardin japonais, le Oike-niwa agrémenté d'un pont en pierre.