Maximilianstraße (en français : Rue de Maximilien) est une des quatre avenues principales de Munich, en Bavière.
Description
Son style architectonique combine des éléments de diverses
époques, aussi bien le gothique que le Renaissance. Il a à l'époque
pourtant provoqué beaucoup de critiques. Pourtant, Maximilianstraße
est une création urbaine unique à Munich.
Elle abrite aujourd'hui des sièges de maisons de mode, bâtiments
d'affaires ainsi que des hôtels et des théâtres. Elle borde la
partie sud du Théâtre national et la Résidence de Munich.
Maximilianstraße débute Max-Joseph-Platz en direction du sud-est
jusqu'à l'Isar, qu'elle traverse par le Pont de Maximilian sur
l'île Prater, et se termine au Maximilianeum.
Sévèrement touchée pendant les bombardements de la Seconde
Guerre mondiale, sa restauration totale s'est terminée en 2002.
Lieux d'intérêt
- Hôtel Hamburg (Maximilianstrasse 17) (Gottgetreu Rudolf,
1856-1858)
- Schauspielhaus (Maximilianstrasse 26-28)
- Gouvernement de la Grande Bavière (Maximilianstrasse 39)
(Bürklein Friedrich, 1856 à 1864)
- Musée National Bavarois (maintenant Musée National d'Ethnologie
de Munich, Maximilianstrasse 42) (Eduard Riedel, 1858-1865)
- Maximilianeum (Au côté de la Fondation Maximilianeum
aujourd'hui aussi le siège du Parlement de l'État de Bavière,
Max-Planck-Str.1) (Bürklein Friedrich, 1857-1874)
- Musée National d'Ethnologie
- Hôtel Vier Jahreszeiten
- ZKMax, Espace d'art underground de la ville
- Residenz Theater
- Théâtre National de Munich (siège de l'Opéra de l'État de
Bavière)
- Théâtre Cuvilliés
- Théâtre Kammerspiele (Münchner Kammerspiele)
- Wilhelms gymnasium (École Secondaire où ont étudié Johannes R.
Becher, Anton Diabelli, Carl Jung, Golo Mann et Klaus Mann, entre
autres)
- Statue du roi Maximilien II, appelé Maxmonument (Caspar
von Zumbusch, 1875)
- Figure colossale de Pallas Athena (côté nord du pont
Maximilian) (Franz Drexler, 1906)
- Statue d'Érasme
- Source de l'Afrique à la mairie Alois von Erhardt (dans l'île
entre les deux sections du pont) (Karl Hocheder l'Ancien,
1893)