Le parc des Buttes-Chaumont est un jardin public situé au nord-est de Paris, dans le 19Шаблон:E arrondissement. D'une superficie de 24,73 hectares, il est le troisième plus grand des 426 jardins que compte Paris (le premier étant le parc de la Villette et le deuxième le jardin des Tuileries). Napoléon III le fit réaliser par Haussmann ; son concepteur est Jean-Charles Alphand qui a aménagé aussi entre autres le bois de Boulogne, avec la courbe détrônant la ligne droite de la tradition française du paysage.
, construit en 1869 par l'architecte Gabriel Davioud]]
Dans ce quartier se trouvaient les anciennes carrières d'extraction de gypse et de pierres meulières pour la construction des immeubles parisiens (dans les arrondissements centraux). Le parc est construit sur la plus grande de ces carrières.
Son entrée principale se situe sur la place Armand-Carrel où se trouve la mairie du 19Шаблон:E arrondissement, à proximité de la station de métro Laumière sur la ligne 5. On peut également accéder au parc par d'autres entrées sur les hauteurs via la ligne 7bis et les stations Buttes-Chaumont et Botzaris.
Шаблон:Station du métro de paris
Haut-lieu de l'ésotérisme parisien du XIXe siècle, le parc et notamment le temple de la Sibylle serait au coeur d'un pentacle mystique dont les points cardinaux font le bonheur des chasseurs de mystère du dimanche. Le parc accueille encore de nos jours les réunions nocturnes « secrètes » de quelques illuminés, au grand déplaisir des autorités parisiennes. Le réseau de galerie de l'ancienne carrière, aujourd'hui fermé, mènerait, selon les rumeurs d'initiés, à une salle secrète, lieu de pouvoir magique. Le sous-sol même du parc serait riche d'artefacts (comme les fameux Tarot des Avatars) enterré au cours d'étranges rituels.
Ce parc contient des plantations très variées, c'est le plus riche parc public parisien en variétés d'essences, on peut signaler : un sophora dont les branches se penchent vers les eaux du lac, un platane d'Orient planté en 1862 (6,35m de circonférence), un févier d'Amérique, un noisetier de Byzance, deux ginkgos bilobas, un orme de Sibérie, un cèdre du Liban planté en 1880...
Une multitude d'oiseaux se partagent le territoire. Sans prétendre à l'exhaustivité : corneilles, moineaux, pigeons ramiers et pigeons des villes sont les plus connus. Étourneaux, pies, merles, mésanges charbonnières, mésanges bleues, verdiers, pinsons, rougegorges, sittelles torchepot, troglodytes et accenteurs y sont légion. Au printemps les rejoignent la fauvette à tête noire, le martinet, le gobe-mouches... Et il n'est pas rare de voir ou d'entendre des mésanges à longue queue, des grimpereaux, des pics (notamment le pic vert et l'épeichette), des roitelets, pigeons colombins, grives, geais, hirondelles de fenêtre, pouillots véloces, sous l'oeil du faucon crécerelle ou de l'épervier. Une chouette hulotte y rôde. Sur le lac, poules d'eau, canards colverts et canards de Barbarie, pilet, tadornes casarcas, bernaches du Canada, oies à tête barrée, hérons cendrés, goélands et mouettes rieuses (en hiver surtout)... On peut aussi y observer la bergeronnette des ruisseaux et, parfois, le martin-pêcheur.
Quelques chiffres :
La falaise : 30 mètres de haut. Accès par 2 ponts, l'un en
maçonnerie (hauteur 22 mètres, portée 12 mètres), l'autre suspendu
(portée 65 mètres).
Un escalier pratiqué à l'intérieur du rocher permet de descendre
jusqu'au lac (173 marches).
Le lac : 1,5 hectares de superficie, alimenté par 2
ruisseaux.
La grotte : 14 mètres de large. 20 mètres de haut. Décorée
de stalactites dont les plus grandes atteignent 8 mètres.
L'architecture :
6 pavillons aux entrées principales.
3 restaurants.
Le parc des Buttes-Chaumont comprend :
Depuis quelques années, à l'instigation des élus écologistes (Verts) parisiens, la gestion du parc a été modifiée. C'est ainsi que certaines parties des pelouses ne sont plus tondues aussi régulièrement ni avec les mêmes matériels, mais fauchées afin de permettre à une flore plus diversifiée de s'installer. Les jardiniers ont acquis un petit tracteur de montagne qui leur permet de faire ces opérations sur les pentes fortes du parc. Voir l'article espaces verts écologiques.