Quwayliba ou Qweilbeh (ou Harthâ) est identifiée comme Abila ou Abida de la Décapole. Les vestiges s’étendent sur le tell Abil et le tell Abû al-`Amad et bordé au sud par la rivière Abila.
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Décapole permettant de situer Quwayliba]] Quwayliba<ref>arabe : quwayliba, Шаблон:Lang</ref> ou Qweilbeh (ou Harthâ<ref>arabe : harta, Шаблон:Lang</ref>) est identifiée comme Abila ou Abida<ref>latin : Abila ; grec : Avila, Ἄβιλα ou avela, Ἄβελα ; arabe : abila, Шаблон:Lang</ref> de la Décapole. Les vestiges s’étendent sur le tell Abil et le tell Abû al-`Amad et bordé au sud par la rivière Abila.
Abila ne fait pas partie de la liste des dix villes généralement admises comme membres de la Décapole d'après Pline l'Ancien, mais il ne l'exclue pas totalement :
« Près de la Judée, du côté de la Syrie, est la Décapole, ainsi nommée du nombre de se villes, sur lequel tous les auteurs ne sont pas d'accord. La plupart comptent Damas, fertilisée par les dérivations du fleuve Chrysorrhoas, qui s'y absorbe ; Philadelphie, Rhaphana, toutes villes qui s'avancent vers l'Arabie ; Scythopolis, ainsi appelée des Scythes qui y furent établis, et portant auparavant le nom de Nysa à cause de Bacchus, dont la nourrice y fut ensevelie ; Gadara, au pied de laquelle coule le Hieromix ; Hippo, déjà nommée : Dion; Pella, riche en eaux ; Gerasa, Canatha. Entre ces villes et autour d'elles sont des tétrarchies, dont chacune est comme un pays et forme un royaume : la Trachonitis, la Panéade, où est Césarée<ref>Il s'agit de Césarée de Philippe, actuellement Baniyas dans le Golan près du mont Hermon près de l'une des sources du Jourdain.</ref> avec la source susnommée<ref>Pline l'Ancien, Histoire naturelle, Livre V, §XV. (XV)</ref> Abila, Arca, Ampeloessa, Gabe<ref>Pline l'Ancien, Histoire naturelle, Livre V, §XVI. (XVIII)</ref>. »
Certains identifient Rhaphana et Abila<ref>Par exemple : en:Raphana; de:Abila</ref> en contradiction avec ce texte qui fait d'Abila et de Rhaphana deux villes disctinctes.
Abila a atteint son apogée pendant les périodes hellénistiques et romaines. Elle a été conquise par le séleucide Antiochos III<ref> Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XII, iii, 3 </ref>.
Au début du Ier siècle av. J.-C. elle a été prise par le hasmonéen Alexandre Jannée<ref> Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XIII, xv, 4, note 246 </ref> ; Elle devient une cité libre grâce à Pompée en 64 av. J.-C.. Elle devient alors un des membres de Décapole battant monnaie sous le nom d’Abila.
L’influence séleucide reste évidente car même pendant le règne de Caracalla les monnaies sont frappées du nom de Séleucia Abila.
Les fouilles permettent de dire que ce site a été occupé au début de l’âge du bronze et semble avoir été habité de manière continue jusqu’au VIIe siècle
L’essentiel du site reste à fouiller.
• Abila • Damas • Canatha • Dion • Gadara • Gerasa • Hippos • Pella • Philadelphia • Rhaphana • Scythopolis
Catégorie:Décapole (Proche-Orient) Catégorie:Site archéologique de Jordanie Catégorie:Liste indicative du patrimoine mondial
de:Abila en:Raphana es:Raphana he:רפנה it:Raphana
sv:Qweilbeh
<a href='http://fr.wikipedia.org/wiki/Quwayliba'
target='_blank' rel='nofollow' style='font-size: 90%'>Text of
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«Quwayliba»</a>