La tour d’Hercule (en espagnol : Torre de Hércules) est un phare romain situé sur un cap, face à l’océan Atlantique, dominant le port de La Corogne, en Galice (Espagne).
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<th scope=row >Pays <td > Espagne<tr>
<th scope=row >Région <td >Europe et Amérique du Nord
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scope=row >Superficie <td >86,31 ha Zone tampon : 142,49 ha <tr> <th scope=row >Numéro d'identification <td >1312<tr> <th scope=row >Année d’inscription <td >2009 (33e session) <tr> <td colspan="2" style="text-align:left;background-color:#F9F9F9;color:#000000;">* Descriptif officiel UNESCO ** Liste des critères de sélection<tr> <td class="navigation-only" colspan="2" style="border-top: 2px #F9F9F9 solid; font-size: 80%; background:inherit; text-align: right;">modifier </td>
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La tour d’Hercule (en espagnol : Torre de Hércules) est un phare romain situé sur un cap, face à l’océan Atlantique, dominant le port de La Corogne, en Galice (Espagne).
Le port antique de Brigantium a été renommé au XIIe siècle Ad Columnam, c'est-à-dire La Colonne ou la Tour (du phare), dont dérive directement le nom actuel de La Corogne (dont la forme galicienne « A Coruña » est le nom officiel en Espagne).
La tour d'Hercule est le seul phare romain — et le plus ancien phare au monde — en fonctionnement de nos jours<ref name="Ercole">Шаблон:It La torre di Ercole</ref>,. Il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial le 27 juin 2009, au titre du critère III<ref>Шаблон:Fr Шаблон:Lien web</ref>,.
Haute de 55 m, la tour d’Hercule fut construite à la fin du Ier siècle<ref name="unesco">Шаблон:Fr Шаблон:Lien web</ref>, et sa présence est attestée au IIe siècle. Elle fut construite vraisemblablement sous les empereurs romains Trajan et Hadrien. Elle devint forteresse au Moyen Âge et fut complètement restaurée en 1791 - sous la direction de l'architecte Eustaquio Giannini - par une sorte de chemisage de pierre autour de l’édifice antique très dégradé, ce qui eut pour effet de le remettre à neuf, en lui donnant son aspect actuel. La structure romaine est toujours visible à l'intérieur du monument.
Le phare a connu tous les progrès de l'éclairage maritime : le pétrole au XIXe siècle, puis l'électrification en 1921. Une corne de brume a été installée en 1974 et un radiophare en 1977.
Les fondations romaines du phare ont été dégagées dans les années 1990. En juin 2009, le site a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial car il « [apporte] un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue » (critère III).
Une campagne de fouilles, en 2009, a révélé au pied de la tour des milliers de fragments de statues à l'effigie de l'empereur Domitien, ce qui inciterait à faire remonter la construction du monument au milieu du Ier siècle<ref>Шаблон:Es Trop tôt pour Trajan, Cultura clasica</ref>.
Le phare romain de plan carré avec un côté d'environ 18 m avait une hauteur d'origine de 41 m répartie sur 3 niveaux. Chaque niveau est divisé en 4 chambres et on y accédait au moyen d'une rampe extérieure en spirale. Sa structure est conservée pour une hauteur de 37,2 m au sein de la structure carré construite autour en 1791.
Une pierre, conservée au bas du phare, porte l'inscription :
Traduction : Consacré à Mars. Caius Sevius Lupus, architecte d'Aeminium<ref>nom ancien de l'actuelle Coïmbre, au Portugal</ref>, en Lusitanie, pour l'accomplissement d'un vœu.
Le phare fut connu à l'époque romaine sous le non de Farum Brigantium et à l'époque médiévale sous celui de Faro ou de Castillo Viejo. Son nom actuel est dû à un passage de l'Estoria de España de Alphonse X de Castille où est raconté la légende selon laquelle Hercule enterra à cet endroit « la » tête du géant Géryon, qui, par ailleurs, était censé en avoir trois.
L'emplacement du phare découle de la situation du site constituée d'un promontoire qui domine la mer de 57 m et qui fut sans doute un lieu sacré à l'époque pré-romaine. De nos jours, le phare est inclus dans un parc protégé d'environ 50 hectares libre de toutes constructions.
Près du phare se trouvent un parc de sculptures, des pétroglyphes datant de l'âge du fer et un cimetière musulman.
Plan du phare romain restauré, 1792
Tour d'Hercule, aspect du chemisage externe, ajouté en 1791
Blason de La Corogne, montrant la tour d'Hercule