Tsitsernakaberd (en arménien Ծիծեռնակաբերդ ; en arménien occidental dzidzernagapert) est un mémorial dédié aux victimes du Génocide arménien perpétré par le gouvernement Jeunes-Turcs entre 1915 et 1916, situé sur une des collines de la capitale arménienne, Erevan. Tsitsernakaberd signifie le fort aux hirondelles en arménien (tsitsernak = hirondelle, berd = fort).
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Tsitsernakaberd</br>Ծիծեռնակաբերդ
|
Vue générale de l'édifice
|
Présentation |
Période ou
style |
|
Type |
Mémorial |
Architecte |
Arthur Tarkhanyan et Sashur Kalashyan |
Date de
construction |
1966-1968 |
Dimensions |
44 m |
Géographie |
Latitude
Longitude |
40° 11′ 09″ Nord
44° 29′ 26″ Est
/
40.185833, 44.490556 |
Pays |
Arménie |
Commune |
Erevan |
Monument - Monuments par pays |
Tsitsernakaberd (en arménien Ծիծեռնակաբերդ ; en arménien occidental
dzidzernagapert) est un mémorial dédié aux victimes du
Génocide arménien perpétré par le gouvernement Jeunes-Turcs entre
1915 et 1916, situé sur une des collines de la capitale arménienne,
Erevan.
Tsitsernakaberd signifie le fort aux hirondelles en arménien
(tsitsernak = hirondelle, berd = fort).
Histoire
Le 24 avril 1965, lors du 50e anniversaire du génocide, plus
d'un million de personnes se sont réunies à Erevan pendant 24
heures. Suite à cet élan populaire, le gouvernement arménien de
l'époque convainc Moscou en 1966 de
financer un petit mémorial. Petit sur les plans, le monument
s'avère être colossal à la fin des travaux en 1968 et devant le
fait accompli, le secrétariat du parti communiste ne peut que
prendre acte.
Architecture
Le monument est composé de plusieurs parties :
- Une pointe de granite de 44 mètres de haut représente la
renaissance de la nation arménienne. Cette pointe est divisée en
deux parties, l'une couvrant l'autre, qui symbolisent les deux
Arménies orientale et occidentale.
- 12 stèles de granite disposées en cercle symbolisent les 12
provinces perdues, aujourd'hui turques, d'Arménie
occidentale. Au milieu, à 1,5 m de profondeur, la flamme éternelle
est le lieu de recueillement. Tous les 24 avril, des milliers de
personnes y déposent une fleur.
- Le long de l'allée menant à la stèle et à la pointe, un mur
long de cent mètres porte les inscriptions des principaux villages
arméniens de l'empire ottoman dans lesquels ont eu lieu les
massacres.
- Plus récemment, depuis 1995, les personnalités politiques (au
sens large) du monde entier plantent un arbre et signent leurs
quelques mots sur une plaque dorée de l'autre côté de l'allée.
- En 1995 s'est également ouvert un musée circulaire souterrain.
On y trouve des clichés de photographes allemands (l'Allemagne était
l'alliée de la Turquie pendant la Première Guerre mondiale) et
plusieurs publications relatant les événements de l'époque. Un
monument rappelle les paroles de grands hommes européens, comme
Jean Jaurès, Georges Clemenceau, Anatole France, qui ont appuyé la
cause arménienne.
Galerie
photos
-
Mur-tsitsernakapert.jpg
Mur et inscriptions des noms des villages perdus.
-
Flamme-tsitsernakapert.jpg
Voir
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